Etude de cas

Améliorer l’accès au financement pour renforcer l’autonomisation des femmes rurales en Afrique du Nord : bonnes pratiques et leçons à tirer

Etudes de cas de la Tunisie, le Maroc, l’Algérie et l’Egypte

Selon la FAO, réduire les inégalités entre les hommes et les femmes dans l’accès aux ressources, aux services et à l’emploi développerait la production agricole des pays de 2,5 à 4 pour cent. Mais la réalité sur le terrain est toute autre. Les femmes vivant en milieu rural font face à divers obstacles dont l’accès à l’éducation et la poursuite des études, l’accès aux opportunités d’emploi, à la propriété foncière et aux autres ressources productives, telles que le financement sous toutes ses formes. À cause de cet accès difficile et inégal, les femmes rurales restent confinées dans des activités modestes, à rendement faible, et opèrent majoritairement dans l’économie informelle.

L’objectif de ce travail est d’identifier les difficultés et les discriminations auxquelles les femmes font face en matière d’accès et de contrôle des ressources financières, dégager les bonnes pratiques en cours, et analyser les perspectives d’une meilleure adaptation des stratégies visant à renforcer l’accès des femmes rurales au financement pour la promotion de leurs droits et de leur rôle en tant qu’actrices de développement.

Cette étude pose aussi la question de savoir comment mettre à niveau les régions rurales dans le cadre des programmes de développement intégré, et parvenir à ancrer les femmes- mais aussi les jeunes filles rurales diplômées- dans leur milieu d’origine ou les ramener vers ce milieu, en améliorant l’attractivité économique en particulier. L’accès aux financements et à un soutien qualifiant, ainsi que la création d’alternatives et d’opportunités dans des secteurs nouveaux tels que les technologies de l’information, les activités liées à l’écotourisme et à l’économie verte, sont autant de pistes d’action que la présente étude recommande de considérer.