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De nombreux gouvernements agissent pour améliorer la participation économique des femmes, qui restent toutefois confrontées à des obstacles juridiques répandus

WASHINGTON, 29 mars 2018 – Les gouvernements de 65 économies ont pris des mesures afin d’améliorer la participation économique des femmes. Au total, 87 réformes législatives et règlementaires ont été adoptées au cours des deux dernières années, indique l’édition 2018 du rapport "Les Femmes, l’Entreprise et le Droit", publié aujourd’hui par le Groupe de la Banque mondiale.

Cependant, de nombreux obstacles juridiques empêchent encore les femmes d’accéder à certains emplois, de diriger une entreprise (en raison notamment d’un accès limité au crédit) et de contrôler l’utilisation qui est faite des biens matrimoniaux, explique le rapport, qui paraît tous les deux ans et qui couvre désormais 189 économies. Par exemple, dans 104 économies, les femmes n’ont pas le droit de travailler la nuit ou d’occuper certains emplois dans des secteurs spécifiques (activités manufacturières, construction, énergie, agriculture, eau et transports, en particulier), ce qui restreint les perspectives d’emploi de plus de 2,7 milliards d’entre elles.

"Aucune économie ne peut atteindre son plein potentiel économique sans la participation pleine et entière des hommes et des femmes, souligne Kristalina Georgieva, directrice générale de la Banque mondiale. Et pourtant, dans plus de la moitié des économies du monde, les femmes ne peuvent toujours pas exercer certains emplois uniquement parce qu’elles sont des femmes. Le rapport révèle que là où le droit du travail garantit l’égalité entre les sexes, les femmes travaillent plus et sont rémunérées davantage que les hommes. Les femmes devraient avoir autant de chances que les hommes de subvenir à leurs propres besoins et d’offrir à leurs enfants le meilleur départ possible dans la vie."

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