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Finance islamique : pourquoi les formations se multiplient

C’est le 21 mars 2018 que la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) décide de publier le premier texte règlementaire sur la finance islamique, jusqu’ici limitée aussi bien par l’absence de cadre juridique et fiscal que par l’insuffisance de ressources humaines dédiées.

Basée sur le respect du principe de partage des pertes et des profits, la finance islamique répond en effet à des critères stricts et conformes aux principes de la charia, la loi islamique. Cela suppose l’interdiction de l’intérêt et de la spéculation ou encore l’interdiction de financer des secteurs considérés comme illicites (jeux de hasard, alcool, armement, etc.).

Une première formation au Sénégal

Dans le sillage de cette filière en plein essor estimé par le FMI à plus de 2 000 milliards d’euros dans le monde plusieurs écoles profitent de ce nouveau filon pour ouvrir des formations diplômantes, certifiantes et qualifiantes. À l’instar de BEM Dakar au Sénégal qui a, dès novembre 2017, pris le pas de ce bouleversement de l’environnement bancaire africain en lançant son premier master spécialisé en finance islamique en partenariat avec Kedge Business School.