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Crise du COVID-19: impactés mais pro-actifs, les jeunes contre-attaquent par l’innovation

Selon l’OIT, la baisse du temps de travail au deuxième trimestre 2020 devrait être nettement pire que prévu. Les estimations de l’OIT révèlent qu’à l’échelle mondiale, le premier mois de la crise a abouti à une baisse des revenus des travailleurs informels de 60 pour cent. La baisse attendue en Afrique est la plus forte, 81 pour cent. En effet, la croissance Africaine est fortement ralentie, particulièrement dans l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA), zone dynamique de la région. La demande extérieure est en berne, les chaînes d’approvisionnement sous tension, et les productions nationales ralenties. En autre conséquences, la lutte contre l’employabilité s’annonce longue et difficile. En Afrique de l’Ouest où l’emploi informel représente 92,4 % de l’emploi global, tous secteurs confondus, l’impact de cette crise sanitaire sera encore plus fort à cause des différentes mesures sanitaires prises par les gouvernements mettant à mal ce secteur.On le sait, les crises ont un impact plus négatif sur les populations les plus vulnérable et le COVID-19 ne sera pas une exception. Déjà confrontés au défi mondial du sous-emploi, les jeunes, et en particulier les jeunes femmes sont en première ligne de cette crise sanitaire mondiale dont les répercussions financières, économiques et sociales s’annoncent sans précédent.

Comment les jeunes font-ils face ? Comment engager les jeunes dans la gestion de la crise et dans la préparation de l’après? Bien qu’un soutien financier à court terme soit nécessaire, les différents niveaux d’impact et une stratégie à long terme devraient être pris en considération.