L'interopérabilité du mobile money peut offrir de nombreux avantages aux parties prenantes. Pour assurer sa réussite sur le long terme, elle doit fonctionner pour tous les prestataires de services.

Interview de Sabine Mensah à l'occasion du rapport annuel d'AfricaNenda.

Un nouveau rapport de la GSMA (Groupe de la téléphonie mobile) souligne que l’augmentation de l’usage d’Internet mobile en Afrique pourrait générer jusqu’à 795 milliards de dollars pour l’économie du continent d’ici à 2030. 

SIIPS 2024 se penche sur l'évolution continue des systèmes de paiement instantané en Afrique, en examinant les dynamiques de l'offre et de la demande. Il met en lumière les principales tendances, les défis et les opportunités qui stimulent l'adoption des paiements numériques, en fournissant aux parties prenantes des éclairages concrets pour favoriser la croissance et l'inclusivité. 

Le Sénégal s’apprête à lancer une néo-banque innovante en décembre 2024, en partenariat entre la Banque Nationale pour le Développement Économique (BNDE) et la fintech Kopar Express. L’objectif est de faciliter l’accès aux services financiers pour les Sénégalais vivant à l’étranger, tout en stimulant les investissements vers leur pays d’origine

Les utilisateurs des services financiers numériques au Burkina Faso sont confrontés à des risques importants. Une enquête nationale a révélé des défis majeurs : mauvaise qualité du réseau, fraude et difficultés des utilisateurs. Les plus vulnérables, à savoir les femmes et les populations rurales, sont ceux qui en souffrent le plus.

La région Afrique et Moyen-Orient continue de porter la croissance d’Orange. Avec une progression à deux chiffres pour le sixième trimestre consécutif, l’opérateur tient bon, alors qu’il subit une stagnation sur ses autres marchés. En 2024, ses revenus dans la région atteignent 5,66 milliards d'euros (6,12 milliards $), tirés par la data mobile, Orange Money et la 4G.

« Nouvelle ère pour le secteur bancaire : les champions africains à l’offensive », l’événement digital consacré au secteur bancaire africain, organisé par Jeune Afrique, The Africa Report et Africa Financial Industry Summit ce mardi 1er septembre, a donné lieu à des échanges passionnés sur la façon dont les champions de la finance du continent pourraient jouer le rôle de moteur de la croissance.

Lancée il y a quelques mois, Ollo Africa, spécialisée dans la gestion des tontines et basée à Lomé, a récemment conclu un accord avec le géant bancaire Ecobank, également dans la capitale togolaise, pour s’étendre en Afrique. 

Les diasporas africaines, notamment d’Europe, représentent aujourd’hui un véritable marché pour certaines entreprises. Les fintech y ont trouvé le moyen de formaliser une activité souvent restée informelle durant des décennies : le transfert d’argent.