Pleins feux sur les engagements pris par les bailleurs internationaux en faveur de l’inclusion financière
Bien que les bailleurs internationaux manifestent depuis longtemps leur appui à l’inclusion financière, cet appui a été mis à rude épreuve au cours des cinq dernières années. La crise financière a engendré une situation économique plus difficile et obligé les organismes donateurs publics à appliquer des coupes budgétaires. Les résultats des études d’impact ont ramené à un niveau plus réaliste les espoirs placés dans le microcrédit. Et pourtant, l’aide financière internationale continue d’augmenter. En 2013, les bailleurs de fonds internationaux ont consacré au moins 31 milliards de dollars à l’amélioration de l’inclusion financière — une hausse estimée de 7 % par année en moyenne entre 2011 et 2013.
La présente note analyse les tendances du financement international en faveur de l’inclusion financière telles qu’elles ont été mises en lumière par les études du CGAP. Elle fait notamment ressortir les points saillants suivants :
- Le financement public domine toujours, tandis que le financement privé laisse pour la première fois constater une baisse
- La plupart des bailleurs s’emploient principalement à lever les obstacles agissant sur l’offre
- Le financement par recours à l’emprunt domine en volume, mais les dons restent l’instrument le plus souvent utilisé
- L’Afrique subsaharienne est au premier rang des priorités des bailleurs internationaux, mais la plupart des engagements continuent d’être en faveur de la région Europe et Asie centrale