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Nourrir et faire prospérer… l’Afrique aujourd’hui et demain

L’Afrique contribue à moins de 5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et l’essentiel de ces émissions est attribué à l’agriculture, à la foresterie et à l’utilisation des terres (AFLU). Par contre, l’Afrique est le continent le plus vulnérable aux effets du changement climatique. L’impact du changement climatique sur l’agriculture constitue également la principale voie de propagation des chocs dans les communautés et les économies en Afrique. En conséquence, la quasi-totalité des Contributions déterminées au plan national (CDN) des pays africains couvrent l’AFLU à la fois en matière d’adaptation et d’atténuation. La forte présence du secteur dans les CDN révèle bien l’importance que revêt l’agriculture, la foresterie et l’utilisation durable des terres dans les actions des Africains en faveur du climat. La vulnérabilité de l’Afrique au changement climatique devient désormais plus évidente que jamais. Celle-ci n’est pas seulement due à sa forte exposition aux impacts du changement climatique, mais aussi au fait que de nombreuses communautés africaines n’ont pas la capacité de répondre ou de s’adapter à ces impacts. Les conséquences du récent ouragan Idai qui a frappé l’Afrique australe (notamment le Mozambique, le Malawi et le Zimbabwe) où, malgré les alertes précoces, peu de mesures ont été prises en vue de réduire au minimum les dégâts, en témoignent clairement.

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