Au Bénin, les petites exploitations agricoles familiales représentent 90 à 95 % des producteurs et cultivent 70 à 80 % des surfaces agricoles. Cependant, elles restent très vulnérables aux aléas climatiques, qui dégradent les écosystèmes, réduisent les rendements et fragilisent les revenus.

Une page s’est tournée dans le secteur financier béninois avec l’annonce officielle, le 1er septembre 2025, de l’agrément d’Établissement de Paiement (EDP) délivré par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à FeexPay. 

La présente initiative répond à la dynamique de la table ronde sur le financement climatique de juillet 2024, au cours de laquelle plusieurs bailleurs de fonds avaient salué les efforts du Bénin pour intégrer la finance verte dans sa stratégie de développement. Le pays a récemment intégré la Plateforme internationale sur la finance durable.

Le Groupement Interbancaire Monétique de l’UEMOA (GIM-UEMOA) et le Trésor Public National du Bénin (TPN) annoncent à Cotonou le lancement officiel de la carte prépayée régionale « RoW », première carte de ce type émise par un Trésor public dans l’espace UEMOA.

Face aux impacts négatifs des changements climatiques sur les productions agricoles, ADA lance son nouveau programme « Agriculture résiliente aux changements climatiques » (ARCC) en Afrique de l’Ouest, notamment au Bénin et au Togo, afin de soutenir les petits exploitants agricoles.

En Afrique, de nombreuses communautés rurales ont un accès limité à l’électricité, ce qui constitue un frein au développement économique local. Le programme EVER, mis en place par ADA, soutient des opérateurs locaux de mini-réseaux solaires afin de renforcer l’accès à une énergie renouvelable et d’encourager l’usage productif de l’électricité. En 2025, ADA étend son programme en lançant trois nouveaux projets au Sénégal, au Bénin et au Mali.

Le gouvernement béninois a récemment lancé un projet pilote d’assurance agricole à indice de rendement visant à couvrir 100 000 agriculteurs. Ce mécanisme innovant va permettre de protéger les agriculteurs contre les pertes de production dues aux aléas climatiques (sécheresse, inondations, maladies des cultures, etc).

Depuis le 1er janvier 2025, les transactions en espèces supérieures à 100 000 FCFA (environ 159 $) sont taxées à hauteur de 1 %. Au Bénin, la mesure a fait polémique, mais est révélatrice des ambitions du gouvernement de Patrice Talon, bien décidé à digitaliser l’économie béninoise et à réduire la part encore écrasante du liquide dans les échanges commerciaux.

La digitalisation de l’économie est un moteur essentiel du développement social et économique, ouvrant la voie vers une prospérité partagée au Bénin. Les avantages offerts par la digitalisation peuvent permettre au gouvernement de la République du Bénin de réaliser les objectifs qu’il s’est fixés en matière de développement pour parvenir à une croissance économique durable.

Pour lutter contre le chômage et le sous-emploi des femmes et des jeunes ayant peu ou pas accès à l’éducation, l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) du Bénin a lancé le programme « Azôli », qui intègre les différences entre les sexes.